Accueilli par Henri Malosse,
Président du groupe des employeurs du CESE, Bernard Abraham ouvre la séance en remerciant vivement M. Malosse et
présente le programme de la journée.
Quelques précisions sur le CESE
C'est un organe consultatif, sans eurocrates ni politiques, de 344
membres représentant la société civile des 27 Etats Membres (EM), qui proviennent
de trois groupes (employeurs, salariés, personnes qualifiées). Il agit notamment par des actions de lobbying et propose des
textes au vote du Parlement européen.
Intervention d’Henri Malosse
Celle-ci porte sur le rôle du CESE et sur un éclairage de l’actualité économique
et sociale dans l’Union. Il déplore le chômage des jeunes qui dans certains EM
atteint prés de 40%.
Ce véritable scandale est au cœur des préoccupations
du CESE, qui s’efforce de trouver des solutions à ce défi posé à la jeunesse européenne.
Ce thème, ainsi que le financement et le soutien des PME, ont été
débattus lors du dernier conseil plénier du CESE et Monsieur Barroso, Président
de la Commission, a été interpellé sur ces sujets majeurs.
Intervention de Bernard Abraham
Le Président présente aux membres présents du CESE notre association et détaille nos principales
activités dans le cadre des "trois E". Il insiste notamment sur notre action
auprès des jeunes et des PME.
Intervention d'Almeida Freire (Groupe des employeurs)
Il se félicite de l’existence d’EGEE et est impressionné par ses actions. Il
reconnaît l’utilité qu'aurait une telle association dans son pays, le Portugal. Il
insiste sur la nécessité de développer l’esprit d’entreprise qu’il faut
valoriser fortement.
On ne pense pas suffisamment à la création
d’entreprises ou à l’innovation. Car il ne suffit pas de développer
des emplois salariés ou de recourir à
l’Etat pour créer des emplois.
Face à la carence des EM, des
organisations comme EGEE doivent prendre le relais.
Intervention de Mario Soares (Groupe des salariés)
Auteur d’un rapport
récent sur "La crise, l’éducation et le marché du travail", il
présente les idées majeures de ce rapport. Au-delà de la crise financière,
économique et sociale, il y a une crise des valeurs.
Il souligne les messages erronés qui sont
diffusés, comme dire aux vieux qu’ils
sont trop vieux pour le travail et trop jeunes pour aller à la retraite et dire
aux jeunes, souvent sur-qualifiés, qu’ils
n’ont pas d’expérience pour entrer sur le marché de l’emploi. La clé est donc l’investissement
massif dans l’éducation.
Intervention de Krzystof Ostrowski (Groupe des employeurs)
Il signale l’importance de la solidarité
intergénérationnelle et analyse le fait que les entreprises ont peur d’embaucher
des jeunes à plein temps. Il convient d’aménager en conséquence une certaine flexibilité de l’emploi, d’autant que le chômage des
jeunes est double voire triple par rapport aux actifs selon les pays.
Après l’intervention de Renate Heinisch du Groupe des personnalités qualifiées qui représente les personnes âgées au sein du CESE, un
large échange de vues général a lieu
entre les participants.